Le collectif

Marion Ricard

Directrice & co-fondatrice

Diplômée de l’École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS), Marion entreprend, dès le commencement de son travail de recherche, de compléter sa formation théorique par des expériences dans le secteur culturel, à la fois dans la programmation, la communication et la production. Elle travaille ainsi successivement au Centre Pompidou, dans une maison d’édition (La Table Ronde) et au Musée de l’Homme à Paris. Après un passage à La Réserve des Arts, association à but non lucratif spécialisée dans le réemploi de matériaux pour les professionnels de la culture et de l’art, elle partage aujourd’hui son temps entre la gestion des Turbulentes, un poste de Chargée de coordination et de communication pour un programme de recherche de l’Académie des sciences morales et politiques et l’accompagnement de compagnies de théâtre (production et diffusion).

Noémie Colin

Présidente & co-fondatrice

Après deux ans d’études universitaire en cinéma, Noémie décide qu’elle veut mettre la main à la pâte et passer à la pratique. En 2016, elle intègre le parcours Production de la toute jeune école La CinéFabrique. C’est là qu’elle apprend à se mettre au service de la création, à fabriquer des films collectivement, avec peu de moyens. Au cours de sa scolarité, elle intervient régulièrement dans des classes de primaire et de collège des quartiers sensibles de Lyon. Par ces expériences, elle comprend a quel point il est important de rendre accessible la pratique de l’art en s’adressant aux publics isolés des circuits de la culture. Une fois sortie d’école, tout en développant le projet des Turbulentes, elle travaille en tant que directrice de production sur des courts métrages. Forte d’une envie de diversifier ses connaissances et de travailler dans le secteur du cinéma d’animation, elle intègre l’école des Gobelins en septembre 2022. Elle se spécialise ainsi à la la production de films et programmes animés.

Jade Chenneveau

Co-fondatrice

Diplômée de l’ESSEC, Jade a orienté son parcours sur les économies du secteur culturel. Elle travaille aujourd’hui en ingénierie culturelle sur les problématiques de valorisation et de dynamisation d’un territoire par la culture et tout ce que cette dernière apporte pour le lien social, la valorisation de son patrimoine, son économie. Ses expériences en gestion de projet dans l’art contemporain, les savoir-faire et le spectacle vivant l’ont confortée dans l’idée de travailler à la croisée des disciplines artistiques et créatives et de lancer un projet que tous les publics peuvent s’approprier au sein de leur propre territoire.

Joséphine Chauchat

Artiste photographe & graphiste

Diplômée de l’ENSBA Lyon, Joséphine a une pratique de la photographie plasticienne. Passant par l’édition et l’installation, son travail questionne la matérialité des images et leurs différents usages (intimes, narratifs, publicitaires, etc). En parallèle de sa pratique, elle travaille comme libraire spécialisée en photographie au BAL Books et répond à des projets de commande en tant que graphiste et photographe freelance. Elle collabore régulièrement avec d’autres artistes sur des projets photographiques, comme récemment avec le duo d’artistes Lundy Grandpré dans le cadre de leur résidence au Cap Saint-Fons, ou encore avec le groupe de musique Palm Beach News. En 2023, elle présentera une exposition à la galerie du Crous en duo avec la peintre Adèle Salaün Meuriot. Précédemment, son travail a fait l’objet d’une publication dans la revue Polymorphe, ainsi que sur Duuu radio et à été présenté lors d’expositions collectives notamment à Soma (Paris), Halles du Faubourg (Lyon), à Sidney&Matilda (Sheffield) ou encore au Musée Gallo-romain (Vienne).

Elsa Thomas

Réalisatrice & scénariste

Elsa est une jeune auteure-réalisatrice lyonnaise. Elle intègre en 2016 la section scénario de la CinéFabrique, École Nationale Supérieure de Cinéma. Elle y écrit et réalise plusieurs courts métrages, dont son film de fin d’étude Les Gorges. A sa sortie d’école, Elsa Thomas réalise une comédie féministe pour France 3, Hôtel des Grenades, en partenariat avec la Quinzaine en Actions (dispositif initié par la Quinzaine des Réalisateurs) et l’association cannoise Parcours de Femmes. Elle collabore également sur des projets de théâtre. Son dernier film, Gondole, a inauguré le programme Écran Rouge, une initiative lancée par Le Théâtre des Célestins à Lyon qui propose à de jeunes réalisateur.trices de créer des œuvres originales invitant au dialogue entre théâtre et cinéma. En parallèle, elle développe sur la région plusieurs projet d’atelier d’écriture et de réalisation cinématographique auprès de collégien.ne.s, lycéen.ne.s et de mères isolées. Son travail est toujours animé par la même intention : ouvrir la voix aux femmes.

Mia Collins

Monteuse

Sortie du bac, Mia cherche sa voie et commence une licence de droit international à l’Université de Montréal. Elle passe finalement le plus clair de son temps avec les étudiant.es en cinéma. Rentrée en France, elle travaille pour le festival « L’Europe autour de l’Europe ». Elle découvre le cinéma de l’Europe de l’Est : grinçant, hors des sentiers battus qui lui donnent envie de faire des films. Après une formation de montage image à la CinéFabrique, Mia travaille sur plusieurs montages de fiction et de documentaire plutôt classiques. Elle aspire aujourd’hui à expérimenter de nouvelles narrations, en explorant la matière visuelle sous toutes ses formes et en expérimentant d’autres formats de projections.

Félix Fléchet

Musicien & compositeur

Compositeur passionné de cinéma et d’expérimentations sonores, Félix Fléchet se forme à la musique au Conservatoire de Charenton-Le-Pont et fait un master de cinéma à l’Université Paris-Diderot où il rédige son mémoire sur la musique électronique dans les films de science-fiction américains des années 1950 aux années 1980. Il poursuit ensuite ses études à l’école de cinéma La CinéFabrique en montage où il compose également la musique de nombreux films des différentes promotions. Il a depuis ouvert son réseau avec notamment des synchronisations sur le premier long métrage d’Émilie Carpentier et la musique originale de courts métrages diffusés à Cannes tels que King Max d’Adèle Vincenti-Crasson et Hôtel des Grenades d’Elsa Thomas. Félix Fléchet est également producteur et batteur du groupe de soul Palm Beach News et batteur du groupe de rock Les Poulets Sans Tête.

Armelle Desmaux

Artiste plasticienne

Diplômée de l’ENSBA Lyon, elle mène ensuite une étude universitaire sur la pédagogie de/par l’art. Son travail se développe autour des imaginaires collectifs et les modalités de transmission pour les récolter. Cette enquête s’appuie sur des projets de co-création ancrés dans le territoire et impliquant les personnes qu’elle y rencontre. Les outils mis en œuvre sont relationnels, éprouvés par des expériences, desquelles résultent des archives-témoignages collectifs. Sa recherche est jalonnée d’examens poético-scientifiques, de tentatives littéraires, de bruits de couloirs et de télé-réalités. Elle poursuit actuellement le projet L’Horizon des événements, chantier protéiforme mêlant ateliers avec différents publics et écriture d’un recueil de nouvelles du même nom. Le disque vinyle du LISA GOLDEN RECORD 2034, remake futuriste du Voyager Golden Record issu d’une série d’ateliers avec Création en cours, en est la première réalisation.

Julie Richalet

Chorégraphe & danseuse

Julie s’est formée au Conservatoire National Supérieur de Lyon en danse contemporaine où elle travaille avec plusieurs chorégraphes tels que Martine Pisani, Priscilla Danton (répertoire de Dominique Bagouet), Nasser Martin-Gousset, Theo Clinkard, Pierre Pontvianne, Davy Brun et Abou Lagraa. Licenciée Art du Spectacle en 2017. Elle co-signe sa première chorégraphie 180#2 avec Théo Marion-Wuillemin en février 2019 pour laquelle ils reçoivent la bourse « Création en cours » des Ateliers Médicis. Elle se forme au théâtre et à la musique (piano et chant lyrique) ce qui l’amène à participer à des spectacles mêlant danse, musique et théâtre. Elle rejoint le collectif Incendio pour deux créations multi-disciplinaires : « Vous êtes un désordre » 2017 et « My head is a Jukebox » 2018. En 2020 elle rejoint le Collectif EVI en tant que performeuse pluri-disciplinaire pour les Voyages In Situ et rejoint également la Compagnie L’Estampe – Nathalie Pubellier avec le solo « Mia », création pour l’espace public. Pédagogue, elle donne des ateliers artistiques dans les écoles de la maternelle au lycée et avec le collectif La Fabrique Turbulentes depuis 2021. Dans le cadre d’un projet d’EAC, elle réalise le documentaire « Les Chaumes Dansants ». En 2022 elle rejoint l’équipe de Florentin GInot (contre-bassiste) et de Soa Ratsifandrihana (chorégraphe) pour le spectacle Dead Trees Give No Shelter.

Louis Sureau

Musicien & technicien son et lumière

Louis commence jeune la musique en suivant un cursus de percussions au conservatoire de Montluçon, tout en s’intéressant à l’aspect technique du spectacle vivant. Après avoir rejoint des troupes de théâtre au sein desquelles il crée et gère l’aspect technique son et lumière, il suit un BTS audiovisuel option son en alternance. Après s’être formé à la synthèse sonore, il monte au 109, la SMAC de Montluçon, un projet de studio dédié à la pratique et la production de musique électronique. Il s’investit au sein de plusieurs compagnies de théâtre en tant qu’ingénieur du son et lumière. Il participe ainsi à la tournée du Bachelard Quartet de La Belle Meunière en 2022 dans plusieurs CDN et à la création de No Scratch de la compagnie Les Affranchis (2021-2022). Il travaille régulièrement pour le CDN de Montluçon et le Cube à Hérisson et sur de nombreux festivals de spectacle vivant en tant que technicien. Il reprend sa casquette de musicien pour jouer dans des projets musicaux et théâtraux encore en création, notamment Les Morts voyagent vite, pour lequel Hans Kunze, directeur artistique de la Cie Les Affranchis, lui propose une performance live.

Arthur Vervier-Dasque

Musicien & ingénieur du son

Travailleur du son, Arthur s’est formé à la musique au Conservatoire à Rayonnement Régional de Toulouse en parallèle de ses activités au sein de divers groupes et troupes de théâtre. Ces expériences furent de véritables laboratoires, le conduisant petit à petit à accompagner diverses œuvres artistiques — littéraires tout d’abord puis, très vite, cinématographiques. C’est ce dernier aspect de ses pratiques qui le pousse à franchir un nouveau cap et à opter pour une formation aux métiers du son au cinéma au sein de la CinéFabrique (Lyon). Depuis, ses horizons sonores n’ont eut de cesse de se renouveler et, s’il œuvre dorénavant comme opérateur du son, monteur et mixeur pour de nombreuses productions audiovisuelles (Ceux qui fuient, ceux qui restent, documentaire de Néhémie Lemale; En apnée, fiction de Mélissandre Carrasco), il continue de mettre ses savoirs-faire au service de la création sonore en général, soucieux d’accompagner les créateurs et créatrices dans leurs désirs de son. Il a ainsi été ingénieur du son pour la comédie musicale, le théâtre et la performance, créateur sonore pour des installations et films expérimentaux (Sanctuaire, Félix Fléchet) et musicien à l’image pour plusieurs courts-métrages (Gondole, Elsa Thomas). Il continue également d’explorer la cohabitation des époques et des styles musicaux au sein de l’événement Belbèze-en-musique, seul festival de France à programmer à la fois jazz, musique lyrique et musiques actuelles.

Marilou Cuffini-Fabre

Ingénieure du son

Marilou fait ses premiers pas dans l’audiovisuel en 2015 lorsqu’elle intègre un BTS Audiovisuel au Lycée Jacques Prévert à Boulogne. Très vite, elle se sent limitée par cette formation très technique et décide de développer son intérêt pour le son à la CinéFabrique à Lyon. Ses trois années d’études lui permettent de réfléchir à la place du son au cinéma tout en travaillant sur de nombreux projets de fictions et de documentaires. Elle participe à un projet d’éducation à l’image qui l’amène à travailler avec des primaires et des collégiens. Elle s’intéresse alors au rôle de l’éducation dans la création. Elle travaille actuellement, entre ses différents tournages sur des courts et longs métrages, à un projet documentaire de recherche sonore autour des Structures Sonores Baschet en collaboration avec la CinéFabrique, l’ENSBA, ENSATT et le CNSMD.

Marie Tralci

Scénographe et cheffe décoratrice

Marie a grandi dans le sud de la Drôme. Après une formation en design graphique imprimé, elle est aujourd’hui aux beaux-arts de Nancy où elle est en passe de terminer son master en art. Articulant ses activités plastique entre la sculpture et la conception de décors de cinéma, sa pratique consiste à décloisonner les frontières entre l’art plastique et le cinéma. Pour la suite, elle prévoit de continuer sa pratique plastique alternant entre des moments de résidence, de médiation et des moments de tournage, tout en continuant une recherche sur le cinéma plasticien.

Adèle Guidoni

Metteuse en scène et artiste plasticienne

Après une formation en philosophie de l’art à l’EHESS, Adèle Guidoni rentre au Conservatoire du 6e arrondissement de Paris où elle se forme pendant quatre ans en jeu, clown, mise en scène et suit des ateliers d’écriture. Elle y rencontre également plusieurs artistes avec qui elle crée aujourd’hui notamment au sein du Collectif LA FOSSE qu’elle a co-fondé en 2020. Aujourd’hui jeune artiste, Adèle est tournée vers un art interdisciplinaire et investi d’une dimension collaborative, citoyenne, sociale et politique. Théâtre, performance, peinture, vidéo, écriture, philosophie, sociologie, sa pratique artistique se nourrit de différentes disciplines et interroge aussi l’imbrication et la rencontre de différentes formes artistiques entre elles. Après deux précédentes créations théâtrales : Vickie, présentée au Musée Delacroix pour la Nuit des musées en 2019 et L’idiot d’après l’œuvre de Dostoïevski, elle crée le spectacle transdisciplinaire INTÉRIEUR en mai 2022. Dans sa pratique, les arts plastiques occupent également une place importante. Elle utilise notamment des techniques d’impressions spécifiques tels que le monotype pour dessiner. Ses productions artistiques visent souvent à interroger la notion d’identité, d’espace intérieur tout en explorant le rapport au monde extérieur. Par ailleurs, il lui tient à cœur de s’impliquer au sein d’actions culturelles, créatives et artistiques singulières qu’elle considère comme faisant partie intégrante de sa démarche artistique (médiatrice, créatrice d’ateliers théâtraux et plastiques, coordinatrice de projets artistiques et éducatifs).